- Méthodologie et protocoles -
Méthodologie
Un repérage de terrain et une analyse du contexte écologique et réglementaire du site d’étude permettent d’orienter préalablement la recherche des enjeux in-situ, de définir la pression d’observation nécessaire et d’adapter les protocoles.
Parmi les espèces susceptibles d’être présentes, les taxons protégés, patrimoniaux et/ou présentant une forte sensibilité au projet devront être prioritairement recherchés.
Protocoles et périodes favorables de prospection
Ce tableau présente à titre indicatif les principaux protocoles utilisés, la pression d’observation et les périodes favorables d’intervention.
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Étude d'impact éolien
La méthodologie utilisée pour conduire les études d'impact pour des projets de parcs éoliens est principalement basée sur les préconisations du « Guide relatif à l'élaboration des études d'impacts des projets de parcs éoliens terrestres » (DGPR, 2016), du « Diagnostic chiroptérologique des projets éoliens terrestres » (SFEPM, 2016) et du « Protocole de suivi des parcs éoliens terrestres » (DGPR, DGALN, MTES, 2018).
Grâce à ses experts, le bureau d'étude ALTIFAUNE assure une expertise ornithologique et chiroptérologique adaptée à la problématique éolienne.
L'expérience du bureau d'étude ALTIFAUNE en termes d'expertise et d'étude d'impact en éolien a permis le développement de techniques, de suivis et d'outils adaptés comme la réalisation de suivis de l'activité des chiroptères en continu, en hauteur et en stéréo à partir de nacelles, de mâts de mesure ou de mâts télescopiques en vue d'analyses bio-acoustiques poussées permettant une grande précision des expertises chiroptérologiques.
La qualité des expertises de terrain réalisées par le bureau d'étude ALTIFAUNE permet d'appréhender les enjeux locaux, les impacts et mesures à mettre en œuvre dans le cadre de la démarche « Eviter-Réduire-Compenser » (Mesures ERC).
Mesures de gestion et de compensation
Dans le cadre des chantiers de construction des parcs éoliens, le bureau d'étude ALTIFAUNE propose la réalisation d'un Plan de Général de Coordination et de Gestion de l'Environnement (PGCE) afin d'assurer les missions de protection des zones sensibles, de suivi des travaux et d'application des mesures et prescriptions environnementales auxquelles sont soumis le pétitionnaire, le maître d'œuvre et/ou le maître d'ouvrage.
Le bureau d'étude ALTIFAUNE réalise de nombreuses mesures compensatoires, comme la mise en œuvre d'îlots de vieillissement et de sénescence, ou la mise en place de gîtes artificiels pour les chioptères.
Suivi environnemental des parcs éoliens terrestres
La loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 (loi de Grenelle II) soumet les éoliennes à la règlementation des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Les installations terrestres de production d'électricité à partir de l'énergie mécanique du vent relèvent ainsi de la rubrique 2980 de la nomenclature des ICPE, créée par le décret n°2011-984 du 23 aout 2011. La loi prévoit notamment :
« Au moins une fois au cours des trois premières années de fonctionnement de l'installation puis une fois tous les dix ans, l'exploitant met en place un suivi environnemental permettant notamment d'estimer la mortalité de l'avifaune et des chiroptères due à la présence des aérogénérateurs.
La méthodologie utilisée par le bureau d'étude ALTIFAUNE pour conduire cette étude est principalement basée sur les préconisations du « Guide relatif à l'élaboration des études d'impacts des projets de parcs éoliens terrestres » (DGPR, 2016), du « Diagnostic chiroptérologique des projets éoliens terrestres » (SFEPM, 2016) et du « Protocole de suivi des parcs éoliens terrestres » (DGPR, DGALN, MTES, 2018).
Suivi de mortalité
Ce tableau précise les périodes sur lesquelles doivent être effectuées le suivi de mortalité de l'avifaune et le suivi d'activité des chiroptères en hauteur en fonction des enjeux (DGPR, DGALN, MTES, 2018).
Le suivi de mortalité permet de vérifier que les populations d'oiseaux et de chauves-souris présentes au niveau du parc éolien ne sont pas affectées de manière significative par le fonctionnement des aérogénérateurs.
Le suivi automatique en continu en hauteur apporte une vision fine de l'évolution de l'activité à hauteur de rotor tout au long de la période d'activité, met en évidence l'existence ou non de pics d'activité à risques et permet de comprendre sous quelles influences ils se forment en vue d'envisager les paramètres d'un éventuel plan de régulation (bridage).
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